C'est le plus bel exemple d'architecture bouddhique d'époque Ming à Pékin. Sa toiture en tuiles vernissées d'un bleu sombre lui a valu le surnom de "temple noir".
Il fut construit sur l'ordre de l'eunuque Wang Zhen, éminence grise de l'empereur Zhengtong (1436-1449), pour être un monument à sa propre renommée. Sept salles composent cet ensemble.
Le Rulai dian, dédié au bouddha Rulai, est le bâtiment principal. La partie supérieure de l'édifice abrite une statue haute de 3 m et la salle du bas est consacrée aux trois corps du Bouddha (trikala). Les murs ornés de 9000 statuettes sculptées à l'intérieur des niches et les plafonds à caisson délicatement peints sculptées à l'intérieur de niches et les plafonds à caissons délicatement peints révèlent l'habilité inégalée des artistes de l'époque Ming. Dans un bâtiment sur la gauche, un pagodon octogonal en bois, richement décoré de motifs pris au panthéon bouddhiste, avait la fonction d'un moulin à prières.
Dans les salles du fond du temple et de l'aile gauche, on trouve de belles collections d'instruments de musiques. Le temple conserve, dans la bibliothèque, une collection de textes bouddhiques, gravés sur ordre impérial, sur des plaques en bois de poirier.
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