L’Etoile de la littérature (Kui Xing) était jadis la première constellation des sept maisons de l’ouest, correspondant aux neufs étoiles de la Vierge et aux sept des Poissons, et s’écrivait avec un caractère différent, mais ayant la même prononciation. Depuis le Xe siècle, sans qu’on puisse préciser quand, on considère qu’elle est soit la première étoile du Boisseau du Nord, soit ses quatre premières étoiles. Elle est représentée sous les traits d’un personnage au visage bleu, aux cheveux rouges, aux canines proéminentes, aux yeux qui ressortent, un pied levé à l’arrière, l’autre appuyé sur une tortue marine qui soutient le monde. Il tient d’une main un pinceau pour marquer les écrits remarquables et de l’autre un boisseau puisque cette étoile fait partie du Boisseau du Nord et que le caractère signifiant boisseau entre dans la composition de celui qui est utilisé pour son nom.
Cette étoile-divinité accorde la réussite aux examens. Au XIXe siècle, un homme devant beaucoup d’argent au patron d’une boutique qui venait souvent le lui réclamer en tomba malade. Son fils lui suggéra une façon de s’en sortir et alla trouver un acteur. Quand le patron vint une nouvelle fois demander son dû, il vit son débiteur alité et entendit le fils dans une chambre voisine réciter ses leçons à haute voix. Le malade lui dit d’aller trouver son fils qui était aller chercher de l’argent pour le rembourser. Quand le patron entra dans la chambre du fils, il le vit de dos en train d’étudier à sa table tandis que l’Etoile de la littérature en personne se tenait debout immobile à ses côtés. Abasourdi, il revint voir le père, lui dit que son fils était protégé par l’Etoile de la littérature et donc appelé à une brillante carrière, et qu’il voulait non seulement annuler la dette, mais même prêter de l’argent pour que le jeune homme poursuive ses études. De fait celui-ci devint un haut fonctionnaire ; mais l’Etoile de la littérature n’était qu’un acteur déguisé que le fils avait engagé puisque ce personnage divin apparaissait sur scène dans les ballets d’introduction avant l’opéra proprement dit.
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