Le sorcier et le serpent blanc, un film fantastique chinois



Ce film chinois du réalisateur Ching Siu-Tung est un film fantastique de 2011 qui est lui aussi, tout comme Green Snake que je vous ai présenter dans l'article précédent , inspiré de la légende du serpent blanc. Le film raconte l'histoire de Xu Xian (Raymond Lam), un herboriste qui tombe amoureux d'un serpent vieux de cent ans déguisé sous les traits d'une superbe jeune femme (Charlene Choi). C'est alors qu'Abot Fahai (Jet Li), un moine bouddhiste (un sorcier!) découvre la supercherie et se bat pour sauver l'âme du mortel amoureux d'une créature surnaturelle, afin de préserver l'équilibre entre les mondes.

Ce film interprète différemment cette légende traditionnelle chinoise, justifiant des scènes d'arts martiaux qui n'ont rien à voir avec l'histoire d'origine (Jet Li oblige, bien que son rôle soit très secondaire dans le film). Il reste néanmoins un film agréable à regarder toutefois je vous conseille de regarder d'autres versions de cette légende, malgré de bons effets spéciaux, comme Green Snake. Le scénario laisse à désirer à mon goût mais il reste un excellent divertissement. Voici la bande annonce :


Green Snake, un film fantastique chinois


Ce magnifique film fantastique chinois de Tsui Hark réalisé en 1993 est inspiré du roman de Lilian Lee, lui-même tiré de la célèbre légende du serpent blanc. L'histoire raconte comment deux serpents inséparables : l'un a 1000 ans, l'autre 500 ans ; l'un est blanc (Joey Wong), l'autre vert (Maggie Cheung). Un jour, ils trouvent le chapelet du bouddha et se transforment en deux superbes jeunes femmes. Elles apprennent toutes les choses humaines mais n'arrivent pas à comprendre cette chose étrange que sont les sentiments humains. Au fil du temps, les sentiments finissent par arriver naturellement. Serpent vert tombe alors amoureuse d'un jeune mortel, Hsui Xien (Wu Xing-Guo) mais le moine Fahai (Chiu Man-Cheuk) ne l'entend pas du tout de cette oreille.

Ce film est d'une poésie et d'un romantisme rare au cinéma. La belle Maggie Cheung est magistrale dans son rôle et dégage une sensualité qui emporte le spectateur dans l'onirique. Même si il y a quelques adaptations sur la véritable légende, ce film reste sans aucun doute sa meilleure adaptation à l'écran. Voici la bande annonce :




Les 20 principaux sites taoïstes en Chine



Voici une liste des 20 principaux sites taoïstes en Chine. Ces sites sont les hauts-lieux du taoïsme chinois.

- Baiyun Guan (monastère du Nuage blanc), Pékin
- Baxian Gong (palais des Huit immortels), Xi'an, Shaanxi
- Hengshan (mont Heng), Shanxi
- Hengshan (mont Heng), Hunan
- Huashan (mont Hua), Shaanxi
- Longshu Shan (mont Longshu), Jiangxi
- Louguan Tai (Estrade du monastère de la Tour), Zhongnan Shan, Shaanxi
- Luofu Shan (mont Luofu), Guangdong
- Lushan (mont Lu), Jiangsu
- Maoshan (mont Mao), Jiangsu
- Qingcheng Shan (mont Qingcheng), Sichuan
- Qingyang Gong (palais de la Chèvre bleu-noire), Chengdu, Sichuan
- Songshan (mont Song), Henan
- Taiqing Gong (Palais de la Grande pureté), Shenyang, Liaoning
- Taishan (mont Tai), Shandong
- Wangwu Shan (mont Wangwu), Henan
- Wudang Shan (Mont Wudang), Hubei (en photo)
- Xuanmiao Guan (monastère du ministère obscur), Suzhou, Jiangsu
- Yongle Gong (palais de la joie éternelle), Ruicheng, Shanxi
- Zhinan Gong (palais qui indique le Sud), Taipei, Taiwan

Le temple de la Source de la Loi à Pékin


Fondé sous les Tang, reconstruit sous les Ming et restauré récemment, se sanctuaire fut un grand centre d'études du bouddhisme. Peu connu, il offre au visiteur des œuvres d'arts de très grande valeur.

Fermant la première cour, la salle des Rois célestes (Tianwang dian) abrite des statues en bronze d'époque Ming. Précédé de stèles, le pavillon principal possède de belles colonnes peintes et une charpente avec poutres sculptées. Les trois statues de bronze du Bouddha, entouré de ses disciples Puxian et Wushu, et celles des arhat sont d'une excellente facture d'époque Qing.

La salle de la Grande Compassion (Dabei) est dédiée au bodhisattva Guanyin. Le bâtiment fut fondé en 645, la 19ème année du règne de l'empereur Taizong, au retour d'une campagne en Corée qui avait tournée au désastre. On peut y admirer diverses statues du bodhisattva, dont une très belle Guanyin qui daterait du VIIème siècle, des inscriptions (les plus anciennes sont d'époque Tang), des bronzes, des sculptures sur bois, des porcelaines.

Le dernier pavillon, dédié au bouddha du Futur (Rulai) abrite ssa statue en bronze doré, d'époque Ming (1368-1644), qui repose sur une fleur de lotus. La tige de cette fleur, disposée entre quatre autres bouddhas indiquant les points cardinaux, semble émerger d'une montagne aux Dix Mille Bouddhas, formée par un énorme renflement globulaire en bronze. Cet ensemble étonnant est présenté sur un socle de pierre sculpté.