Le temple monastère bouddhique a joué un rôle essentiel dans la pénétration du bouddhisme en Chine et dans son rayonnement. Le lieu de culte toujours associé à une activité économique, le temple adopta les règles d'organisation architecturales propres à la Chine (carré, symétrie orientée, horizontalité), puisqu'il se présentait comme le lieu de représentation d'une administration céleste. Mais il apporta la verticalité de ses pagodes, comme il renouvela, dans le domaine artistique, la statuaire.
C'est par milliers que l'on compta les monastères bouddhiques lors des périodes glorieuses de cette religion, mais c'est aussi par milliers qu'on les détruisit en des temps de persécution et de condamnation. Il reste donc peu de temples très anciens ; c'est pourquoi on peut citer les deux plus anciens qui subsistent sur le territoire chinois et fréquemment visités : le Nanchan si (VIIIème siècle) et le Foguan si (IXème siècle) sur le Wutai shan (Shanxi). Par ailleurs le style de construction évolua : les dynasties des Ming et des Qing furent marquées par un grand développement de l'ornementation. Le plan le plus répandu, prépondérant à partir de la dynastie des Tang, comprend trois groupes longitudinaux de bâtiments orientés selon l'axe Nord-Sud, l'entrée du monastère étant située au Sud.
Le groupe central est le seul accessible, les deux autres étant les logements des moines ou des édifices à usage administratif. Sur l'axe médian, on trouve successivement : un mur écran contre les démons ; la grande porte d'entrée, avec les statues des deux gardiens et, parfois, de chaque côté, la tour de la Cloche et la tour du Tambour, ainsi que deux piliers hexagonaux ou ronds, gravés d'incantations bouddhiques ; la salle des quatre Rois célestes, protecteurs du monde et de la loi bouddhique, qui gardent les quatre points cardinaux ; la salle principale, laquelle abrite l'autel central, qui présente, faisant face au fidèle, une statue du Bouddha Sakyamuni, ou encore une triade bouddhique ; derrière cet autel, tournée dans la direction opposée, une statue de Guanyin ; tout autour de la salle sont représentés les arhat ; enfin, on rencontre, après la salle principale, une construction à deux étages, avec une salle de méditation ou une salle de la Loi au rez-de-chaussée et une bibliothèque à sûtras au premier étage.
Le groupe central est le seul accessible, les deux autres étant les logements des moines ou des édifices à usage administratif. Sur l'axe médian, on trouve successivement : un mur écran contre les démons ; la grande porte d'entrée, avec les statues des deux gardiens et, parfois, de chaque côté, la tour de la Cloche et la tour du Tambour, ainsi que deux piliers hexagonaux ou ronds, gravés d'incantations bouddhiques ; la salle des quatre Rois célestes, protecteurs du monde et de la loi bouddhique, qui gardent les quatre points cardinaux ; la salle principale, laquelle abrite l'autel central, qui présente, faisant face au fidèle, une statue du Bouddha Sakyamuni, ou encore une triade bouddhique ; derrière cet autel, tournée dans la direction opposée, une statue de Guanyin ; tout autour de la salle sont représentés les arhat ; enfin, on rencontre, après la salle principale, une construction à deux étages, avec une salle de méditation ou une salle de la Loi au rez-de-chaussée et une bibliothèque à sûtras au premier étage.
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