Lan Caihe est d'origine
inconnue. On le représente souvent avec un pied nu et dépenaillé ; on dit que
l'été il portait une veste rembourrée et l’hiver qu'il se couchait sur la neige.
Tenant une longue paire de cliquettes, il chantait par les rues, en état
d'ivresse. C'est l'un des 8 immortels taoïstes.
Son haleine formait une vapeur brillante, semblable à une marmite d'eau bouillante. Un jour on la trouva ivre dans une taverne du An-hui et soudain elle disparut sur un nuage. On la revit par la suite chantant dans les rues de certaines villes des vers sur l'inconsistance de la vie et de ses plaisirs illusoires.
C'était un excentrique dont les chansons improvisées avaient souvent un sens empreint de sagesse. Quand il avait de l'argent, il enfilait les pièces (les pièces chinoises comportaient un trou en leur milieu) sur une ficelle qu'il traînait derrière lui, et les perdait sans s'en soucier ou les donnait aux pauvres.
C'était un excentrique dont les chansons improvisées avaient souvent un sens empreint de sagesse. Quand il avait de l'argent, il enfilait les pièces (les pièces chinoises comportaient un trou en leur milieu) sur une ficelle qu'il traînait derrière lui, et les perdait sans s'en soucier ou les donnait aux pauvres.
Comme tout bon immortel,
il voyageait sur les nuages. Une fois, étant dans une taverne et entendant
soudain un son de flûte
et d'orgue à bouche venu du ciel, il s'élança en l'air, chevaucha une grue
et disparut en jetant à terre ses vêtements, sa chaussure et ses cliquettes,
objets qui à leur tour se volatilisèrent. A présent, on le représente souvent
tenant un panier de fleurs, à cause de son nom de famille Lan qui, écrit
légèrement différemment, signifie panier. Il fut aussi un grand acteur avant de
devenir immortel.
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