Le Monastère des 10 000 Bouddhas à Hong Kong

 
 
Le Monastère des 10 000 Bouddhas est perché dans les collines du nord-ouest de Sha Tin près de Hong Kong. Il faut gravir 400 marches pour pouvoir accéder au temple principal.

Un glissement de terrain a occasionné d’importants dégâts en juillet 1997 et le temple resta fermé près de deux ans et demi pendant la conduite des travaux financés par les dons des fidèles.

Sur les murs du temple principal courent des étagères où sont alignés 13 000 petits bouddhas offerts au monastère depuis sa fondation dans les années 1950. Chacun, gravé du nom de son donateur, est représenté avec une pose et une expression légèrement différentes. Trois bouddhas dorés de plus grande taille, protégés par une paroi en verre, se dressent au centre.

Devant le temple, la terrasse est bordée de statues multicolores des 18 disciples de Bouddha, les lohans, arborant un air farouche. Derrière sont disposés deux statues de bodhisattvas, êtres à mi-chemin entre l’éveil et le monde matériel : l’un chevauche un éléphant et l’autre un lion à l’apparence sauvage.

Au milieu de tout cet ensemble se tient un autre bodhisattva, Wei To, le protecteur des monastères, tandis que derrière lui se trouve une statue de Kwun Yam, la déesse de la miséricorde.

La déesse fait face à une pagode rouge. Celle-ci est dotée de neuf niveaux, chiffre particulièrement vénéré dans le bouddhisme, bien qu’il ne compte en réalité que quatre étages. Du sommet, 69 marches conduisent au niveau supèrieur du temple, où attend le corps momifié du fondateur du monastère, Yuet Kai, debout dans une vitrine devant un gigantesque bouddha doré.

Professeur de philosophie à Kunming, dans le sud de la Chine, Yuet Kai consacra sa vie à l’étude du bouddhisme. Il arriva à Hong Kong après la seconde guerre mondiale et entreprit de bâtir le temple.

 sa mort en 1965, à l’âge de 87 ans, il fut enterré dans un cercueil sur la colline. Huit mois plus tard, les fidèles l’exhumèrent pour le ré-enterrer. Selon leurs dires, non seulement la dépouille ne présentait aucun signe de décomposition mais elle émettait une lueur fluorescente.

Le corps fut embaumé, couvert de feuilles d’or, vêtu d’une robe, placé dans la position du lotus et disposé à son emplacement actuel comme modèle de piété.

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