Organisation et fonctionnement d'un monastère bouddhiste chinois


La taille du temple monastère bouddhique peut varier considérablement d'un simple ermitage au petit couvent comptant quelques moines jusqu'aux vastes ensembles très hiérarchisés rassemblant des centaines de personnes. L'institution assure l'ordination et la formation des moines, mais elle accueille aussi des laïcs. La communauté bouddhique est en effet fondée sur le don mutuel entre les deux assemblées. Les offrandes faîtes à la congrégation monastique peuvent être matérielles ou spirituelles, comme la réalisation des images et la copie des livres saints, la récitation et la répétition des noms sacrés.

Elles permettent aux fidèles d'acquérir d'incomparables mérites pour leur vie spirituelle. Selon les principales croyances bouddhiques, la transmigration (passage d'une âme d'un corps dans un autre) et la causalité morale (karman), les mérites peuvent assurer une meilleure renaissance, mais ils sont, le plus souvent, transférés aux parents défunts pour contribuer à leur passage et à leur bien-être dans l'autre monde.

Les grandes célébrations sont commanditées et financées par les fidèles ou par des associations formées le plus souvent des habitants d'un village ou d'un quartier. Les plus courantes sont les fêtes régulières du calendrier bouddhique, comme le bain ou l'anniversaire du Bouddha ou celui de Guanyin, auxquelles s'ajoutent les cérémonies qui marquent l'inauguration ou la réouverture d'un temple, celles de la "remise à la vie" qui permettent aux animaux d'échapper à la mort, ou encore le très prestigieux "jeûne de l'eau er de la terre", la grande fête du Salut universel. En photo, le monastère de Shaolin, le plus célèbre de Chine et sans doute du monde.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire