Le Temple des Lamas à Pékin



Le Temple des Lamas à Pékin, construit en 1694 est l'ancien palais de l'empereur Yongzheng et offert aux moines tibétains en 1732. En effet les empereurs mandchous étaient très favorables au bouddhisme tibétain.

Ce monastère hébergea jusqu'à 300 lamas et avait des rapports très privilégiés avec l'empereur. Ils étaient, dit-on, les seuls à pouvoir le regarder dans les yeux.

S'étendant sur une superficie de 66 000 mètres carrés et mesurant 400 mètres du nord au sud et 200 mètres d'est en ouest, elle est constituée de trois parties principales : la cour Baofang, le jardin et les bâtiments. Les bâtiments comprennent sept groupes d'architectures et cinq cours successives, avec un millier de pièces au total.

Lorsque l'on rentre dans le temple ont est frappé par la beauté de la porte de style Ming ainsi que par les très beaux pavillons dits du tambour et de la cloche.

On peut admirer dans la salle des quatre gardiens célestes, un magnifique bouddha Maitrya en bois doré ainsi que quatre statues en terre cuite (les gardiens) qui écrasent des diables sous leurs pieds.
 
La salle de l'éternelle harmonie abrite trois bouddhas en bronze (représentants le passé, le présent et le futur). On peut observer dans cette salle de magnifiques tankhas tibétains.

La salle de la protection éternelle (Yongyou dian) présente trois bouddhas (celui de la médecine, celui la longévité et celui de l'enseignement). Mais on peut surtout contempler deux bouddhas femmes, dont l'un est fait de 6000 morceaux de soie cousus ensembles.

La salle de la Roue de la Loi (Falun dian) est la plus grande et la plus spectaculaire On peut y admirer une énorme statue en bronze, de plusieurs dizaines de tonnes) de Tsongkapa. Des fresques superbes ornent cette salle (scène de chasse etc...).

Le pavillon des dix mille bonheurs abrite une statue de bouddha de 26m de haut et de 8m de diamètre, sculptée dans un tronc de santal blanc. Les murs sont là encore décorés de superbes tankhas.

La visite de ce haut lieu spirituel se finit par un petit musée contenant de nombreux objets représentants les liens du pouvoir chinois et du bouddhisme tibétain.

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